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Questions / réponses
Les éléments de construction inscrits sont répartis dans les trois sous-groupes Toiture, Façade et Autre (par exemple Couvertures pour piscine).
En principe lors de chaque nouvelle construction et lors de chaque rénovation de l'enveloppe du bâtiment. En prenant en compte la protection grêle dès le début du processus de planification, il est dans l’idéal possible d’obtenir une protection optimale sans coûts supplémentaires. Mais il est aussi possible – et pertinent – de remplacer des éléments de construction avec des produits testés contre la grêle ou d’opter pour des mesures de protection supplémentaires, soit par la suite, soit après des dommages. De nombreux éléments de construction testés à la grêle ne sont pas plus chers (ou seulement à peine plus) que ceux sans protection efficace contre la grêle.
La grêle peut causer des dommages esthétiques sans pour autant compromettre la fonctionnalité d’un produit. L’aspect et la fonctionnalité représentent donc deux critères distincts en matière de résistance grêle. Dans le répertoire grêle, il est possible d'effectuer une recherche selon les deux critères « aspect » et « fonctionnalité ».
La grêle allant en règle générale de pair avec le vent, les grêlons ne tombent jamais droit sur les bâtiments. Pour cette raison, il ne faut pas seulement penser à la couverture du toit, mais également à la façade.
Oui, la protection grêle n’est pas seulement envisageable pour les nouveaux bâtiments, mais également possible – et très pertinente – dans le cadre de la rénovation d'anciens bâtiments. Une nouvelle isolation de façade sur une maison individuelle ou une nouvelle couverture de toit en sont des exemples.
Les matières synthétiques peuvent devenir cassantes et se briser facilement avec le temps. Il suffit de petits grêlons pour endommager des matériaux synthétiques anciens. Cela peut aussi être le cas pour des matériaux de construction en matière synthétique ayant une résistance à la grêle élevée au début de leur durée de vie. Selon l’exposition et les conditions climatiques, le vieillissement des éléments synthétiques est plus ou moins rapide. Pour les éléments de construction synthétiques, il est donc recommandé de choisir des matériaux avec une résistance à la grêle élevée.
La norme SIA 261/1 définit un événement d’une périodicité de 50 ans comme objectif de protection contre la grêle pour les bâtiments résidentiels et commerciaux standards (classe d’ouvrage CO I). Cette protection correspond dans de nombreux endroits à des grêlons de 3 cm de diamètre. À partir de la classe d’ouvrage II (p. ex. gros bâtiments avec plus de 50 personnes), l’objectif de protection implique un indice de résistance à la grêle supérieur. Les nouveaux résultats du projet national de recherche « Climatologie de la grêle en Suisse » montrent également que dans de nombreuses régions, le danger de grêle a jusqu’alors été sous-estimé. En conséquence, la recommandation générale qui préconise un objectif de protection avec un indice de résistance à la grêle RG 3 s’applique dans de nombreuses régions aujourd’hui déjà pour les événements grêle qui surviennent une fois tous les 20 ans. En compléments à ces exigences normatives, les exigences du droit des assurances doivent être respectées.
Pour tout ce qui concerne la couverture des dommages aux bâtiments occasionnés par la grêle, adressez-vous à votre établissement cantonal d’assurance. Lorsque vous remplacez les éléments de construction endommagés, optez pour des produits testés à la grêle.
Contrairement aux pluies intenses et aux tempêtes, les signes pointant vers une augmentation des événements extrêmes due aux conditions climatologiques sont moins clairs pour la grêle. Elle représente un phénomène très localisé et peut donc difficilement être intégrée dans les modèles climatiques régionaux. L’évolution de l’aléa grêle dépend principalement de deux mécanismes contraires : D’une part, les situations météorologiques convectives avec une ascension marquée d’air chaud et humide vont devenir plus fréquentes. Ce phénomène favorise le développement de cellules orageuses particulièrement grandes (nommées « super-cellules ») ainsi que la formation de gros grêlons. D’autre part, l’augmentation de la limite du zéro degré a pour conséquence que les grêlons commencent à fondre plus tôt lorsqu’ils tombent. Cela pourrait entraîner un déplacement relatif vers de plus gros grêlons. La grêle causant aujourd’hui déjà particulièrement beaucoup de dommages, les mesures de protection aux bâtiments restent importantes même sans augmentation du danger de grêle.